Archives de catégorie : Actus du Club

Le climat ou comment le caca des baleines contribue à l’équilibre climatique 🐳💩

Les baleines engouffrent d’énormes quantités de nourriture. La baleine bleue, par exemple, consomme entre 1 à 4 tonnes de Krill (petite crevette des eaux froides) et/ou de poissons. Une fois le tout digéré, elles évacuent ce dont elles n’ont plus besoin (un big poo 💩) !

Les baleines, contrairement aux poissons, participent au brassage des nutriments car elles relarguent leurs fèces à la surface alors qu’elles s’alimentent en profondeur. Leurs fèces riches en nutriment (surtout en fer) participent au développement du phytoplancton qui est, à la fois, mangé par le krill (la boucle est bouclée).

Le phytoplancton non seulement est le premier maillon de la chaîne alimentaire des océans, mais il joue un rôle essentiel dans le rétrocontrôle du climat global. Le phytoplancton participe à la production de la moitié de l’oxygène que nous respirons en pompant le CO2 (gaz à effet de serre) de l’air. Ces organismes luttent donc contre les bouleversements climatiques.

La diminution considérable de baleines (donc de son caca) impacte la structure et le fonctionnement des océans et de la terre. Donc, finalement, cela a un impact sur nous tous. Prenons soin du fond marin.

Documents qui complètent l’article :

  • Une vidéo (en anglais avec sous-titres en français) qui parle des baleines et leur impact sur l’équilibre de la Terre
  • Les fiches Doris Krill et Baleine bleue Baleine bleue

Descente de rivière, le retour :-)

Les inscriptions de la première descente de rivière de la saison sont ouvertes!

Pour cette remise en jambe, on vous propose de passer une partie de votre Dimanche 14 Octobre, dans le cadre de la vallée de la Juine. Pour les nouveaux et ceux qui ne la connaisse pas, la Juine ce situe près de Lardy, mais là, pas de carcasses de véhicules, juste d’inaccessibles et verdoyantes berges ainsi que la traversée aquatique de Châteaux privés.. Les couleurs automnales seront surement présentes avec les canards.

Une descente de rivière, c’est quoi ?
Imaginez un groupe de plongeurs de tous niveaux (ou même sans niveau), équipés de palmes, masque, tuba, combinaison – chausson et gants en néoprène, planche sous le bras. Vous n’avez plus qu’à mettre à l’eau tout ce beau monde dans la rivière choisie, les faire nager dans les méandres du cours d’eau pendant une « heure » et vous aurez une idée du côté « sportif » de la descente de rivière !
En clôture , discutions de plongeurs autour d’un Barbecue.
En conclusion c’est aussi une manière de se retrouver dans le cadre de la plongée pour partager un moment de convivialité.

Après cette description, vous ne tenez plus, vous ne pensez plus qu’à ça, vous voulez connaître tous les détails pratiques pour vous inscrire ! C’est juste là :

Le rendez-vous est donc le Dimanche 14 octobre 2018, 10h sur la place de l’église de BOURAY SUR JUINE (ou au café d’en face).
Nous nous dirigerons ensuite vers le lieu d’arrivée de la descente.

Comment y aller ?
Soit par vos propres moyens ou en co-voiturage.

Comment s’inscrire ?
Dans un premier temps en répondant par mail à Pascal Dumas (paseal@club-internet.fr) et dans un deuxième temps en confirmant avec un chèque de 10 €uros à l’ordre de DUMONT Michel, à remettre à la piscine.
La fin des inscriptions sera le vendredi 12 octobre

Quel matériel faut-il ?
– Palmes, masque, tuba.
– Chaussons en néoprène, gants en néoprène.
– Combinaison en néoprène. Pour cette dernière, si vous n’en possédez pas, vous pouvez la louer dans un magasin de la place parisienne (Vieux Campeur,H2O Plongespace Balard ou Subchandlers Boulogne, FADIS à Versailles…).
– Une planche de type « body-board » (pas une planche de piscine).

Voilà , vous savez tout ! Si vous avez des questions complémentaires n’hésitez pas à les poser à Pascal.

Venez nombreuses et nombreux, on va bien s’amuser et bien manger !
A bientôt.

 

Sirenes de Corée – Les pêcheuses en apnée de Jeju-do

Un hommage à les Haenyo, ces femmes apnéistes originaires de la province de Jeju-do (Corée) connues pour être capables de retenir leur souffle pendant plus de deux minutes et de plonger à des profondeurs environnant les vingt mètres, afin de « pécher » de la roche toutes sortes de mollusques – lambis, ormeaux, poulpes ou concombres de mer. Cela leur permet de faire vivre leur famille pendant que les hommes s’occupent des enfants

N’hésitez pas à aller regarder le documentaire sur elles « ici ». Une histoire touchante vu l’âge de nos apnéistes

Cela nous permet de souhaiter à nos chers collègues apnéistes ESR un bon séjour. On attend autant de vous! 😊

L’épave du Donator, au large de Porquerolles…

Le nom « Donator » raisonne dans beaucoup de têtes de plongeurs comme une épave mythique !

Pourtant, s’il est né Donator, ce fier pinardier (cargo transportant en cuves un vin de fort modeste qualité entre l’Algérie et la France) a coulé sous le pavillon de la compagnie Schiaffino, sous le patronyme de Prosper (non, pas « youplaboum », un peu de sérieux s’il vous plait, l’heure est grave !)… La compagnie Schiaffino comptait 20 navires à la déclaration de guerre ; 19 d’entre eux ont été coulés par action de guerre (torpillages, mines, bombardement). Ne subsistait que le Prosper Schiaffino à l’armistice ! Las, 6 mois plus tard, l’infortuné bâtiment (comme beaucoup de ses congénères d’épaves de la région, le Grec « Sagona », le Togo, la Drôme…) saute sur une mine encore active, l’entraînant par le fond en même temps que les derniers espoirs de la compagnie Schiaffino ! Quand ça veut pas… 2 marins seront portés disparus dans le naufrage sur un équipage de 29 hommes.

Le navire repose désormais pour l’éternité sur un fond de sable à 51m, le haut de ses superstructures culminant à 35m de la surface (depuis l’affalement de son dernier mât  en 2000). Ce ne sont pas des profondeurs abyssales, mais l’épave se défend malgré tout contre beaucoup d’intrusions par les courants souvent forts régnant à cette extrémité de l’île de Porquerolles, obligeant de nombreux candidats à sa découverte à renoncer prudemment.

Ces conditions parfois difficiles et la profondeur limitant à une quinzaine de minutes le temps au fond empêchent la plupart du temps l’exploration complète de l’épave en une seule plongée. D’autant plus que celle-ci est exceptionnellement riche, autant par sa nature et sa préservation que par la vie qui l’a colonisée ! Si l’avant a été arraché dans l’explosion, l’arrière et le château central sont « intacts ». Prendre un peu de recul pour profiter des galbes sensuels de sa coque, de son safran et de son hélice procure un grand moment d’émotion, pas uniquement dû à la narcose naissante… Se balader sur le pont, dans les coursives ou les cales n’est pas moins impressionnant. Les sujets d’émerveillement sont nombreux : la barre à roue à l’arrière, la salle des machines, la salle de bain du capitaine avec ses sanitaires de qualité ayant traversé les décennies, la cambuse…

Ei s’il n’y avait que ça ! Le Donator s’est transformé en véritable récif artificiel qui n’a rien à envier aux plus beaux récifs naturels : de très grandes gorgones « dégoulinent » des superstructures, des bancs de castagnoles et de sars y trouvent un abri… parfois piégeux, car les dentis et autres mérous taille XL aiment y trouver à la fois le gite et le couvert !… Bref, il y en a pour tous les goûts ! Pour qui a la chance de pouvoir profiter d’une journée calme…

En été, le site est surnommé le « jacuzzi » (avec son voisin le Sagona) ; qui aura pris son ticket pour attendre son tour comprendra très vite la métaphore… 😊

Article réalisé par Stéphane Marie