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Turritopsis nutricula et Benjamin Button

Qui dit méduse, dit…piqûre. Pas de surprise, le méduse étant un cnidaire (knidē, « ortie, urticant »).

Cependant, maintenant, qui dit méduse dit : immortel !

La méduse Turritopsis nutricula adulte est capables d’inverser son cycle de croissance et de revenir à un état polype,. Puis, de poursuivre une nouvelle croissance. Tout cela grâce au processus de transdifférenciation.

Voir l’explication en vidéo par ici

Depuis toujours, l’immortalité a été un rêve pour l’humanité. Avec la turritopsis, peut-être que ce rêve est plus proche qu’on ne le croit ? Cependant, si on réussit à découvrir le secret de l’immortalité, comment résoudrons-nous alors nos problèmes de surpopulation, de surconsommation des ressources et autres conflits qui semblent déjà insurmontables ?

La fiche doris de Turritopsis nutricula…non trouvé !!!  😯

Merci à JC Capretz pour cette idée si intéressante

A quoi pensent les poissons ? 🐠

C’est vrai ça, à quoi ils pensent ? Car ils pensent !

Et bien, essentiellement … à manger et à copuler, mais pas seulement.

Jonathan Balcombe nous entraîne sous l’océan, le long des fleuves et à travers les parois de l’aquarium pour nous révéler les surprenantes aptitudes des poissons. Capacité mentale et sentimentale, vie sociale et vie familiale, prodigieuses facultés d’adaptation ; ce livre changera à jamais votre regard sur nos cousins sous-marins… et même sur votre poisson rouge ! 🐠

Une idée de cadeau de Noël pour ceux qui s’intéressent à la bio et au fond marin.

(Merci M.P pour l’idée ! 😊)

Le climat ou comment le caca des baleines contribue à l’équilibre climatique 🐳💩

Les baleines engouffrent d’énormes quantités de nourriture. La baleine bleue, par exemple, consomme entre 1 à 4 tonnes de Krill (petite crevette des eaux froides) et/ou de poissons. Une fois le tout digéré, elles évacuent ce dont elles n’ont plus besoin (un big poo 💩) !

Les baleines, contrairement aux poissons, participent au brassage des nutriments car elles relarguent leurs fèces à la surface alors qu’elles s’alimentent en profondeur. Leurs fèces riches en nutriment (surtout en fer) participent au développement du phytoplancton qui est, à la fois, mangé par le krill (la boucle est bouclée).

Le phytoplancton non seulement est le premier maillon de la chaîne alimentaire des océans, mais il joue un rôle essentiel dans le rétrocontrôle du climat global. Le phytoplancton participe à la production de la moitié de l’oxygène que nous respirons en pompant le CO2 (gaz à effet de serre) de l’air. Ces organismes luttent donc contre les bouleversements climatiques.

La diminution considérable de baleines (donc de son caca) impacte la structure et le fonctionnement des océans et de la terre. Donc, finalement, cela a un impact sur nous tous. Prenons soin du fond marin.

Documents qui complètent l’article :

  • Une vidéo (en anglais avec sous-titres en français) qui parle des baleines et leur impact sur l’équilibre de la Terre
  • Les fiches Doris Krill et Baleine bleue Baleine bleue